Caspar Rae
La pluie froide s’abat sur son béret et ruisselle sur son visage. Adossé aux grilles de son usine, Émile n’y prête pas attention. Sa tête est ailleurs. Dans ces premiers jours d’octobre où il a appris que l’usine dans laquelle il travaille depuis plus de vingt ans fermera fin 2026. La décision de son employeur est irrévocable. En rentrant chez lui, ce jour-là, il réunit ses trois enfants, 14, 16 et 18 ans, ainsi que sa femme, et tente de leur livrer une explication. Orangina, son employeur, lui propose de le reclasser dans une autre usine du groupe, près d’Orléans.
Sa...
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